La situation politique autour du monastère de la sainte Dormition de Bakchisaray

Le 4 mai 2001, le monastère a reçu le droit d’exploiter pour une durée indéterminée un domaine d’une superficie de 46 hectares, en vertu de l’acte d’Etat II-KM n°002916.

Il faut remarquer qu'avant la révolution de 1917 le territoire occupé était beaucoup plus vaste.

La même année  2001 le 25 juillet le groupe des fanatiques tartars  encouragé par l’actuel  Président  de l’administration du district de Bakhchisaraï M Ilmi UMEROV, qui était en même temps le Président de la formation illégale le « Médjlice » de Bakhchisaraï, a voulu « restaurer la justice » - prendre la terre

traditionnellement attribuée au monastère à l’aide de bâtons et de pierres.

Le 06/12/2005  le gouverneur général du monastère et la confrérie étaient invités à la séance élargie de l'administration de district de Bahchisaraï, où les représentant de la minorité tatares  demandaient de rendre aimablement pour les besoins de la ville le terrain à proximité de la Croix Poklonni d’une  surface  de 12 ares.

En échange ils promettaient «des montagnes d’or». C'est-à-dire : élargir le territoire aux frais de la ville, construire une route qui contourne la propriété, permettre l’autorisation des constructions bâties sans permis du Comité exécutif.

Mais, si l’on tient compte du fait que l’église orthodoxe existe depuis près de deux mille ans sur la base de règles établies par 7 Conciles œcuméniques  Sacrés. Et si on se réfère à la 12ème règle du VIIème Concile de l’année 787 :«S’il s’avére que ou l’évêque, ou le supérieur vend aux autorités publiques ou donne à un tiers des biens appartenant au diocèse ou au monastère cette action n’aura pas de valeur ».

La règle des Saints Apôtres dit : « que l’évêque  veille sur les biens de l’église, qu’il soit le garant de la bonne gestion de ceux-ci. Il n’en est pas propriétaire et ne peut ni donner, ni vendre ce que appartient au Dieu ».

Si ce sont des indigents on leur donne comme aux indigents, mais sous ce prétexte on ne vend pas ce qui appartient à l’église. Même si on prétend que la terrain coûte ou est inutile, on ne la cède pas aux chefs locaux mais au clergé ou aux agriculteurs.

Si par malice quelqu’un rachète la terra du clergé ou des agriculteurs dans ce cas là, la vente ne sera pas valide. Ce qui était vendu doit être restitué au diocèse ou au monastère. L’évêque ou le supérieur qui ont agi de la sorte doivent être expulsés : l’évêque du diocèse, le supérieur du monastère, comme les personnes malhonnêtes qui vend ce dont ils ne possèdent  pas.

L’archimandrite Siluane n’a accepté aucune concession. La presse l’a accusé de stupidité et incapable du moindre compromis.

Conformément à la Loi ukrainienne relative à la protection  de l’héritage culturel du 8.06.2000 et son art .25 :«les personnes  juridiques et physiques sont engagés à assurer l’intégrité des monuments sur les terres qu’ils exploitent ».

Conformément au code Foncier de l’Ukraine :

les art.95 l’usufruitier d’une terre a le droit de construire des maisons d’habitation, d’autres structures industrielles et autres constructions » ;

L’art.125 : « l’usufruitier d’une terre est engagé à clôturer son terrain ».

Le 1.11.2006 le monastère de Sainte Dormition, en vertu de la conclusion d’un rapport sur la possibilité de la construction de l’enceinte du monastère n°427 le 29.08.2005 de la filiale de Crimée de l’institut de l’Archéologie de l’Académie des Sciences Nationales de l’Ukraine (Réf.n°140) s’adressé   officiellement à M. KRETOV, représentant de la municipalité de Bakhchisaraï afin d’obtenir l’autorisation de réaliser une étude de faisabilité d’une enceinte entourant l’ensemble du territoire de la chartreuse.

La situation politique autour du monastère de la sainte Dormition de Bakchisaray

Le 4 mai 2001, le monastère a reçu le droit d’exploiter pour une durée indéterminée un domaine d’une superficie de 46 hectares, en vertu de l’acte d’Etat II-KM n°002916.

Il faut remarquer qu'avant la révolution de 1917 le territoire occupé était beaucoup plus vaste.

La même année  2001 le 25 juillet le groupe des fanatiques tartars  encouragé par l’actuel  Président  de l’administration du district de Bakhchisaraï M Ilmi UMEROV, qui était en même temps le Président de la formation illégale le « Médjlice » de Bakhchisaraï, a voulu « restaurer la justice » - prendre la terre

traditionnellement attribuée au monastère à l’aide de bâtons et de pierres.

Le 06/12/2005  le gouverneur général du monastère et la confrérie étaient invités à la séance élargie de l'administration de district de Bahchisaraï, où les représentant de la minorité tatares  demandaient de rendre aimablement pour les besoins de la ville le terrain à proximité de la Croix Poklonni d’une  surface  de 12 ares.

En échange ils promettaient «des montagnes d’or». C'est-à-dire : élargir le territoire aux frais de la ville, construire une route qui contourne la propriété, permettre l’autorisation des constructions bâties sans permis du Comité exécutif.

Mais, si l’on tient compte du fait que l’église orthodoxe existe depuis près de deux mille ans sur la base de règles établies par 7 Conciles œcuméniques  Sacrés. Et si on se réfère à la 12ème règle du VIIème Concile de l’année 787 :«S’il s’avére que ou l’évêque, ou le supérieur vend aux autorités publiques ou donne à un tiers des biens appartenant au diocèse ou au monastère cette action n’aura pas de valeur ».

La règle des Saints Apôtres dit : « que l’évêque  veille sur les biens de l’église, qu’il soit le garant de la bonne gestion de ceux-ci. Il n’en est pas propriétaire et ne peut ni donner, ni vendre ce que appartient au Dieu ».

Si ce sont des indigents on leur donne comme aux indigents, mais sous ce prétexte on ne vend pas ce qui appartient à l’église. Même si on prétend que la terrain coûte ou est inutile, on ne la cède pas aux chefs locaux mais au clergé ou aux agriculteurs.

Si par malice quelqu’un rachète la terra du clergé ou des agriculteurs dans ce cas là, la vente ne sera pas valide. Ce qui était vendu doit être restitué au diocèse ou au monastère. L’évêque ou le supérieur qui ont agi de la sorte doivent être expulsés : l’évêque du diocèse, le supérieur du monastère, comme les personnes malhonnêtes qui vend ce dont ils ne possèdent  pas.

L’archimandrite Siluane n’a accepté aucune concession. La presse l’a accusé de stupidité et incapable du moindre compromis.

Conformément à la Loi ukrainienne relative à la protection  de l’héritage culturel du 8.06.2000 et son art .25 :«les personnes  juridiques et physiques sont engagés à assurer l’intégrité des monuments sur les terres qu’ils exploitent ».

Conformément au code Foncier de l’Ukraine :

les art.95 l’usufruitier d’une terre a le droit de construire des maisons d’habitation, d’autres structures industrielles et autres constructions » ;

L’art.125 : « l’usufruitier d’une terre est engagé à clôturer son terrain ».

Le 1.11.2006 le monastère de Sainte Dormition, en vertu de la conclusion d’un rapport sur la possibilité de la construction de l’enceinte du monastère n°427 le 29.08.2005 de la filiale de Crimée de l’institut de l’Archéologie de l’Académie des Sciences Nationales de l’Ukraine (Réf.n°140) s’adressé   officiellement à M. KRETOV, représentant de la municipalité de Bakhchisaraï afin d’obtenir l’autorisation de réaliser une étude de faisabilité d’une enceinte entourant l’ensemble du territoire de la chartreuse.

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Copie de la conclusion du rapport susmentionné a été transmis au parc de réserve naturelle de l’histoire et de la culture de Bakhchisaraï  pour avis.

Au même moment dans les media commençait une campagne de calomnie dirigée contre le monastère. Ainsi le 09.11.2006 sur le site Zigabiznessinform est paru un article intitulé  « En Crimée se prépare un conflit autour des monuments architecturaux ». Le 18.11.2006 dans le numéro 218 du journal  « Le Courrier du gouvernement » est paru un article d’Alexandre KULIK : « Conflit à cause d’un désaccord ».

Le représentant du Président de l’Ukraine en République autonome de Crimée M. MOSKAL  Guennady a déclaré que l’act de possession de la terre du monastère n’est pas valable parce que le musée de la réserve naturelle possède des documents de propriété du même terrain datant de 1960. Pour cette raison le parquet a fait intervenir le procureur.

En réalité la réserve naturelle a produit la photocopie de l’Act d’Etat habilement falsifiée où le cachet est illisible. Mais un examen attentionné du document prouve que cet act concerne le musée des villes de grotte qui n’existe plus depuis 5 ans.

Reste le fait de la falsification grossière. Cependant cela n’intéresse personne. Comme le fait que le procureur ne se prononce pas n’interesse non plus personne. De plus l’opinion est activement manipulée :des

rumeurs circulent : le monastère aurait l’intention de bloquer aux musulmans l’accès à la Zindjirli-medressa et cimetière  de Gasi-Mansur

Le 21.112006 le monastère  a reçu l’autorisation du Comité exécutif du Conseil de la ville de Bakhchisaraï d’exécuter des travaux d’aménagement de    la rivière Tchuruk-Su. Le  projet prévoit entre autre la construction d’une partie du mur d’enceinte de la chartreuse sur une longueur de 100m  le long du quai. Le début officiel des travaux est  imminent. Seul manque le permis délivré par le GASK de Bakhchisaraï que le monastère attend d’un jour à l’autre.

Cependant, M.UMEROV, le Président de l’administration du district de Bakhchisaraï dans une lettre référencée sous le numéro KO-295 de 11.12.2006 émet en doute quand à une décision positive sur cette question.

Au départ des travaux deux problèmes majeurs se sont posés :

1.La construction des   Portes Sacrées et leur mur d’enceinte de 200 mètres.

2.La construction de la protection du terrain de nord-ouest sur une       étendue de 130 m sur la pente nord-est du défilé de  Mariampol.

Le 11.01.2007 le monastère de la Dormition a demandé aux autorités municipales la permission de commencer des travaux prospection suite au projet de construction des Portes Sacrées et de construction d’un mur d’enceinte du nord-ouest du terrain, de la pente nord-est du défilé de Mariampol. Tenant compte des déplacements des populations tatares sur le site de l’enceinte des Portes Sacrées, le 23.01.2007 lors de la conférence tenue dans des locaux de l’administration de Bakhchisaraï, le supérieur du monastère l’archimandrite Siluane a proposé des décisions suivantes :

Comme on le sait, certains pensent que la construction des Portes Sacrées empêcherait les musulmans et las croyants d’autres confessions de se rendre dans leurs lieux sacrés : les cimetières, le Tchufout-Kalé etc

Le plan Général du monastère élaboré par l’institut « KrimNiiproekt » prenant en compte la décision du conseil urbaniste du Ministère de l’architecture et    de la politique de construction a prévu deux entrées supplémentaires pour le territoire Zingili Medresa – par la rue Bassenko – la première - l’une ancienne entrée, fermée par la décision de la direction du dispensaire. La deuxième : par la rivière Tchurouk-Sou.

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Ces entrées sont prises en compte dans le plan général de la construction. Il mentionne la possibilité d’un passage vers le Tchufout-Kalé et aux cimetières par un seul chemin : passant sur le territoire du monastère. Je propose aux croyants qui ne souhaitent pas passer sous la Croix Orthodoxe d’emprunter ce chemin en évitant les Portes Sacrées, en passant par la rue Bassenko jusqu’aux Portes Sacrées, puis prendre le terrain venant vers la pente.

Je propose également d’établir aux frais du monastère et par ses propres moyens des portes reprenant la symbolique musulmane :«minarets et croissants » au lieu et place des portes d’entrées sur le territoire de la réserve naturelle (les portes bleus claires de l’accueil). Je propose encore d’indiquer sur ces portes qu’elle sont le cadeau du monastère de la Dormition et qu’elles sont restaurées selon la tradition historique, qu’elles sont ouvertes à tous. Au-dessus des Portes Sacrées du monastère la symbolique orthodoxe ne sera pas établie. Elles seront simplement les portes séparant le territoire du monastère du territoire de la ville. Sur les Portes Sacrées indiquer que ce sont les portes reconstruites à l’endroit où les autres ont été détruites à l’époque des troubles.

A l’entrée de la vieille ville est établi un monument à la mémoire de l’écrivain, du poète, de la personnalité publique : M.Ismail GASPRINSKI. Ce monument de plâtre peint est défraîchi par les intempéries. Je propose de refaire la peinture moi-même 2 fois par an au printemps et en automne tant que je serai vivant. Et cela n’engage que moi.

J’aménagerai également le territoire autour du monument en y plantant    des fleures et en prenant soins jusqu’à une saison avancée ; montrant ainsi que je respecte les Tatares et leur foi :« il n’y a ni Juif, ni Grec, ni esclave, ni homme libre, ni homme, ni femme : tous sont égaux devant le Christ.(Gol.3 : 26-28).

M. Ismail GASPRINSKY a écrit ces mots remarquables sur les relations entre les Tatares et les Russes :«Je ne dépenserais pas une goutte d’encre pour ces notes si je doutais une minute du future brillant de la patrie et de l’islamisme qu’il habite. Je crois que tôt ou tard l’islamisme russe élevé au sein de la Russie prendra la tête de la pensée et de la civilisation du monde musulman». (I.GASPRINSKI, « L’islamisme Russie ». Simféropol, 1881).

En outre je propose une fois par semaine faire la liturgie dans le monastère en langue tatares de Crimée. Mais il n’y a pas lieu de décider de cette question ici.

Je trouve qu’ainsi nous commencerons à retrouver la paix, le calme, la sérénité qui a existé jusqu’en 1917 entre le monastère ses supérieurs et les khans, quand aucun d’entre eux n’avaient envers l’autre aucune prétention, mais où régnaient la paix, l’entraide et l’amour ».